Le père de Cédrika Provencher.
Vous avez écouté l'entrevue réalisé par Jean-Luc Mongrain hier à la télé?
J'admire le contrôle de ce père éprouvé par la disparition de sa fille. Il y a encore des gens qui sont mal à l'aise devant son manque d'émotion, ou plutôt simplement parce qu'il ne s'effondre pas. Aurait-il fallut qu'il pleure comme une Madeleine pour que le québec le prenne en affection? Parce que c'est ça que le monde demande...
Il passe son temps à dire qu'il pleure lorsqu'il se retrouve seul. Bonté divine que voulez vous de plus? On a devant nous un homme en plein contrôle de lui-même. Il le fait par adrénaline, parce qu'il faut que l'enquête avance, parce qu'il faut que leur "autre" fille ait un modèle de force et de sécurité, parce qu'il faut que quelqu'un garde le fort. Moi je l'admire pour tout ça.
Il est très cohérent cet homme. Si Cédrika regarde la télévision en quelque part dans le monde, elle saura que son père travaille avec toute sa force, persiste à la retrouver avec tout ce qu'il possède, reste fort et droit devant toute la peine, tente TOUT. Elle sera fière de lui. Imaginez si elle voyait ses parents effondrés! Elle pourrait avoir beaucoup de culpabilité...
Pourquoi désirer voir cet homme effondré et en pleurs? Il le dit lui même qu'il flanche le soir venu ou dans la journée, qu'on le voit à la télé que quelques minutes/jour.
Moi il ne me dérange pas. Il me sert d'exemple de courage, doué d'une grande force, et s'il était mon père je serais fière de lui, et je saurais qu'il se penche à 300% sur ma recherche. J'aimerais comprendre pourquoi il dérange, d'autant plus qu'il a passé au détecteur de mensonges.
My god! Je pense qu'il n'existe pas pire souffrance que celle-là, que ces parents vivent en ce moment. Tout ce que l'on peut imaginer de pire... je ne sais pas comment je réagirais moi et juste à l'idée d'être à la place la mère de Cédrika, me procure une souffrance instantanée que je m'empresse de faire disparaître.
C'était juste mon opinion sur le sujet.