Ouan, une semaine haute en émotion...
Oufff, deux choses :
- Mon corps doit s'habituer à se lever tôt (quoique je suis une lève-tôt, c'est juste qu'obligé, c'est pas pareil), à travailler, à manger à la cafétéria, à respirer l'air d'une grande bâtisse, à rencontrer des centaines de personnes par jour. Après une semaine, j'suis vidée. Quelle première semaine ! Côté travail, rien de plus, point barre.
- Fiston est parti. Il commence le Cégep lundi prochain mais Sylvain l'a laissé au métro ce matin. Le temps de s'acclimater à la résidence, de se promener au Cégep pour mieux l'apprivoiser. Je n'ai pas arrêté de penser à lui ... jusqu'à ce qu'il m'envoie un courriel pour me dire qu'il était bel et bien arrivé à sa chambre. Il faut comprendre que Félix n'a jamais pris le transport en commun.
Si ça avait été juste de moi, j'aurais été le reconduire. Sylvain, tel un homme qui se respecte, voulait qu'il soit confronté et se débrouille. «C'est pas en le maternant que tu vas lui rendre service. Qu'il se débrouille !» Et Fiston était bien d'accord de prendre l'autobus et le métro. Il faut dire que ce dernier RÊVE d'habiter à Montréal !
J'angoissais ce matin. Je pensais à Félix et n'arrivais pas à le chasser de mes pensées. Ça doit être ça une mère-poule, et avoir la "fibre maternelle" un peu trop développé. Clisss que je suis mal faite !
O.k, ommmmmmmmmmm