La vie sous un viaduc à -31°C
On gelait hier, on gèle aujourd'hui, et autant s'y faire, c'est parti pour encore quelques jours. Pas un temps à laisser un sans-abri dehors, même s'il refuse un gîte chauffé. Car il reste des places dans les refuges, mais certains refusent mordicus d'y aller. Par de tels froids polaires, il n'y a pas à hésiter: si la persuasion échoue, la police prend le relais.
Sous un viaduc à l'ombre des tours du centre-ville, une cabane de fortune se dresse entre deux piliers de béton. Une clôture de fer, une grande toile de plastique. Et là, couché dans la pénombre, il y a un homme. Ce soir, il fait -31 degrés avec le vent. Et M. Caron, 59 ans, a la ferme intention de passer la nuit dehors. «Ça fait 30 ans que je vis dehors, tabarnak!» Pour lire la suite de l'article de Katia Gagnon dans Cyberpresse, cliquez ici.