J'ai accepté...

J'ai accepté enfin que j'étais en sabbatique.  Ça faisait depuis le mois de septembre que je me culpabilisais à l'occasion du fait que je ne travaillais pas à l'extérieur.  J'ai enfin accepté ma réalité, soit que je ne désire pas travailler pour l'instant.  Ça fait du bien de se l'avouer enfin et de pouvoir laisser l'énergie couler dans cette sphère de ma vie.  J'ai supprimé cette ombre sur mon tableau du bonheur.  Enfin.  Une connaissance me disait à quel point j'étais chanceuse de pouvoir me permettre autant de liberté. Et sur cette remarque je lui ai répondu que nous avions tous le choix de notre vie et que j'avais décidé d'avoir moins d'argent pour plus de liberté.  Mon rêve étant bien sûr d'avoir également la liberté et l'argent en même temps!  J'y travaille...

Et pourquoi suis-je en sabbatique?  Pour refaire le plein d'énergie.  Ma vie s'est passablement épanouie ou plutôt éteinte depuis notre déménagement, avec toute la réorganisation de la maison, de notre projet "Fort d'Aventures", les rénovations, des enfants (écoles), l'adaptation en générale et la fatigue intérieure accumulée.  Alors que je motivais les enfants à foncer vers leur nouvelle aventure, intérieurement naissait une peur de l'inconnu chez-moi.  Et oui, j'ai été confronté à quelque chose de profond en moi, soit envers l'insécurité et la fragilité qui me caractérisaient peut-être en quelque part. J'ai décidé de respecter mon rythme...

Comments

[Marie-Eve]

Bonsoir Michelle,
Comme quoi, le hasard m'a fait tomber sur cet article qui, ma foi, dans son idée me plaît bien!

[Diane]

Oui, Michelle, il faut savoir accepter de prendre du temps pour soi, pour faire une pause,pour se sentir bien enfin.Encore faut-il le pouvoir financièrement et cela n'est pas donné à tous. Alors être reconnaissant et dire "merci", mais ça je sais que tu sais faire !
Affection
Diane

[Julie]

bienvenue dans le monde des ''sans revenus'' des ''transparents'' de la société. Que dis-je? bienvenue dans le monde de la zénitude, de la simplicité spirituelle, bienvenue dans le monde qui coule à NOTRE rythme.
La décision est difficile à prendre, mais dès qu'elle est enclanchée, Dieu qu'on y est bien. Tant pis pour le dernier modèle de soulier : moi, je me permets de vivre au lieu de consommer. Bravo Michelle