Ce soir...
Tous les gens qui se trouvent sur notre chemin sont là pour nous faire cheminer. Pas nécessairement grandir ou faire un grand bon... et peu importe la manière, peu importe l'importance. Ça peut paraître anodin mais, les simples réflexions faites envers ces gens qui nous entourent, ne sont pas anodines. Ces réflexions transportent une énergie qui s'imprègne dans notre corps et dans l'univers. D’où les malaises et maladies, d’où ces « patterns » qui tournent autour de nous, ces situations fortuites, ces hasards déguisés.
Il m’arrive par moment de douter et dans ces moments-là, je me sens petite. Si la vie est à l’image de ce qui nous habite, il faudrait faire confiance, se laisser aller, se laisser transporter. Voilà, je reste trop accrochée au courant ordinaire, du doute, de l'incertitude et de la peur. Trop petit, je pense donc trop petit. C'est pas moi ça.
Ce soir j’ai un immense besoin de silence. Un besoin d’éternité. Une espèce de retour vers l’essentiel ou plutôt, une conscience de l’essentiel, du vrai. Ça m’arrive de m’éloigner de moi. L’équilibre c’est aussi ça : Aller à droite, puis à gauche, à droite et encore à gauche, pour se recentrer les deux pieds au sol. On ne peut pas saisir l’importance du milieu si nous restons sur place. Il faut se balancer avec un certain élan, errer ici et là pour ensuite apprécier réellement le moment présent.
J’pense que j’ai déserté mon cœur un tout petit peu. Oh! Rien d’alarmant mais quand même. Il est grand temps de revenir au centre de mon âme. Vite le silence et l’inspiration profonde.
Il se peut que vous n'y compreniez absolument rien, à tous ces mots et ces paroles garochées sur mon blogue ce soir. Ne vous en faites pas outre mesure à mon sujet. Ça voulait juste dire que j’ai besoin de repos et de recul. Dans quelques jours, ça ira mieux dans ma caboche et dans mon cœur. Bizzzzz. Ça a bougé beaucoup dans ma vie depuis le printemps et ce, à bien des niveaux. Normal d'avoir des moments de vulnérabilité, han!