La disparition de Cédérika. Une urgence!

Lettre ouverte de Renée Bolduc, Médecin spécialiste en anesthésiologie, puisée dans LeDevoir, concernant la disparition de Cédérika. J'ai mis en caractère gras, les passages qui me semblent plus qu'important.  Je partage à 100% son opinion et rajouterais que c'est une affaire de société auquel nous sommes confronté aujourd'hui.  Toute la population doit être attentive, vigilante voire même zélée pour retrouver cette jeune fille.  Et si c'était votre enfant?  C'est horrible de penser à ce que cette jeune fille doit subir en ce moment... 

Monsieur Charest,

La disparition d’une enfant à Trois-Rivières concerne non seulement la communauté trifluvienne, mais aussi la collectivité québécoise.  La mobilisation des bénévoles, corps policiers, amis, famille est inspirante et nécessaire, mais cependant insuffisante.

Il est de votre devoir, à titre de chef de la collectivité québécoise, de prendre un moment de votre précieux temps pour appeler publiquement tous les citoyens québécois à une particulière vigilance. L'enfant est peut-être à Montréal, à Québec ou encore à Sherbrooke. Et par quel autre moyen que les médias (télévision et radio) pouvez-vous atteindre en peu de temps la plus grande partie de la population?

Quand on me répond que ce n'est pas le rôle des médias de s'engager de la sorte, je me sens consternée. Ne vous ai-je pas entendu parler dans ces mêmes médias, hier, du problème des algues bleues qui touchent nos lacs?

Entre vous et moi, si c'était votre enfant, qu'est-ce qui serait prioritaire?

Rendez notre communauté élargie fière d'avoir un chef qui sait où mettre ses priorités.