Les gaz de schiste... pas dans ma cour.
... ni dans mon village. Pas plus dans mon environnement, ni dans mon Québec. Il y a trop de puits présentement. Du jour au lendemain, des puits se sont installés ici et là dans le décor québécois, dans nos campagnes. Sans notre consentement, sans nous avoir consulté. Évidemment, monsieur et madame tout-le-monde, non concernés par le problème qui habitent en ville, loin des effets néfastes de ces puits (bruit, pollution) se font manipuler par les beaux discours politiques et intello pro-gaz-naturel.
Quand est-t-il de l'environnement ? Arrive t-on à voir plus loin que le bout de notre nez ? La pollution ? Notre santé ? Quand est t-il de notre eau ? À long terme ? Avons-nous déjà été consulté AVANT que les puits de schiste s'installent ? Je n'ai pas confiance en mon gouvernement. Non, pas du tout.
«Le gouvernement est tellement impliqué dans le dossier que j’ai de gros doutes sur la capacité du ministère à faire son travail : s’il trouve des cas de pollution, je suis loin d’être certain qu’il va les rendre publics.» Daniel Green, ici.
Il faut se sensibiliser rapidement, et sérieusement. C'est chez-nous, dans nos cours, nos paysages, notre terre. Ce n'est pas juste un caprice des gens qui habitent à la campagne. Ce n'est pas seulement pour satisfaire les cultivateurs qui préfèrent voir de leurs fenêtres de cuisine, leurs vaches, veaux ou cochons. Les États-Unis exploitent le gaz de schiste et des conséquences en découlent. Il suffit de lire quelques dossiers sur le sujet car on en parle abondamment ces jours-ci. Ça ne prend pas un bac à l'Université pour comprendre l'enjeu et la Ministre des ressources naturelles au Québec, Nathalie Normandeau, penserait autrement si un puit était installé dans sa cour.