Deux textes du Devoir...

Il faut lire ce texte d'Yves Lambert...

Lettres - Salut citoyens ordinaires,
Yves Lambert, Chanteur et un citoyen jamais ordinaire - Le 26 septembre 2008

Édition du mardi 30 septembre 2008. Le Devoir.


Vous n'êtes pas tannés que nos chers politiciens nous traitent à tour de bras d'ordinaires? Eh bien, moi, je suis un citoyen extraordinaire.

Un citoyen extraordinaire. Un citoyen fabuleux, curieux, inventif, accro à la beauté et à la liberté. Je me considère comme un chef-d'oeuvre de la création, comme me l'ont enseigné les curés de mon époque. Je me considère comme étant de la race des pionniers, découvreurs de terres inconnues et inhospitalières, prêt à apporter mon humble contribution à la construction de mon pays.

On a tous notre pierre à apporter à l'édifice; quel que soit notre métier. Je ne suis pas seulement de la scène ou en représentation dans les médias. Je suis un artisan qui travaille fort, au même titre que mon voisin agriculteur; un travailleur comme la caissière du dépanneur...

En nous divisant, le gouvernement Harper nous cache les compressions dans l'aide aux petites et moyennes entreprises au bénéfice d'une industrie pétrolière subventionnée et de la chose militaire érigée en culture. Quant à notre bonne vieille terre, qui n'est pas plus fédéraliste que bloquiste...

Restons vigilants, le danger à se laisser traiter d'ordinaire c'est de finir par le croire. On en oublie ce qui nous fait lever chaque matin, nos projets qui nous définissent et font de nous des êtres uniques.

Restons confiants, investissons dans nos ambitions, ne cédons pas aux peurs sécuritaires. C'est si facile à gouverner, des gens dociles... Puisé ici

Nous sentons bien la fougue et la puissance des mots de M. Lambert.  Une voix qui attire l'attention, la voix d'un passionné. 

Puis, «Pourquoi je ne voterai pas Conservateur» également dans Le Devoir d'aujourd'hui, écrit par Louise Beaudoin.  Juste ici.